LA RÉPONSE DE DIEU DANS LA BIBLE

C’est toute la Bible qui répond à ce problème (pensons au Livre de Job).

Dieu a tout créé en vue de notre bonheur. Nous ne voyons pas « derrière le rideau ». La réponse ne nous sera évidente que dans la béatitude éternelle.

Dieu répond au mal, mais pas comme on le voudrait. Comme très souvent dans nos traditions, nous cherchons le coupable, l’auteur  du mal. Ainsi les disciples de Jésus devant un infirme de naissance : « Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ? » (Jn 9)  Mais Jésus ne répond pas à cette question. Il nous suggère plutôt une FINALITÉ du mal, ou pourquoi Dieu permet le mal : « Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché ;  mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » (Jn 9.1-3)

 

Les principes fondamentaux :

  1.  L’homme et les créatures spirituelles ont été créés par Dieu BONS et LIBRES, capables de répondre librement et dans l’amour à son projet d’amour et de bonheur. (Cf. Gen 1 et 2)
  2.  Le premier péché est le refus LIBRE et orgueilleux de la dépendance à l’égard de Dieu chez Lucifer et ses suppôts, lesquels ont voulu entraîner l’homme à leur suite. Ce fut le péché originel d’Adam et Ève, et l’irruption du mal dans le monde (Gen 3).

La sorcellerie et les pouvoirs occultes sont l’émanation directe de l’emprise diabolique des anges déchus  sur  notre  monde et sur l’homme.

 

NB  Sur le PO : l’Arbre de la connaissance…  Mystère de la LIBERTÉ

CAUSALITÉ : Le mal vient du péché ; le péché vient de la liberté ; la liberté vient de l’amour de Dieu

Pourquoi ça continue ? à Dieu ne « coupe » pas ; il sauve et guérit

 

  1.  Dieu n'est en aucune façon, ni directement ni indirectement, cause ou auteur du mal. Mais il le permet cependant ! Pourquoi ? Interdire le mal serait nier sa création, ses créatures libres. Dieu ne contraint pas, ne manipule pas…

Dieu ne peut supprimer le Mal sans supprimer l’humanité.

Ce qui fut fait au « déluge » — que Dieu s’est engager à ne plus reproduire, voulant sauver tous les hommes.  Risque de tout détruire (cf. L’ivraie : Mt 13,38)

Le Mal traverse notre cœur.

Dieu peut supprimer les méchants, mais beaucoup d’entre nous, de victimes que nous étions, deviendront méchants…   Exemple d’un enfant délinquant : tué, prison ?

D’où la parabole du BON GRAIN et de L’IVRAIE (Mt 13,38) : Dieu ne peut arracher le mal dans notre cœur : il doit nous CONVERTIR, convertir CHAQUE CŒUR.

La tragédie de l’histoire vient de ce que l’Homme attend une réponse « mécanique » qui supprime le mal, alors que seul l’AMOUR dans les cœurs est le remède.

à Les IDÉOLOGIES, DICTATURES, TERRORISME…

 

  1. Mais son amour tout-puissant en tire mystérieusement un bien supérieur. « Tout concourt au bien de ceux que Dieu aime. » (Rom 8.28). Dieu tout-puissant et souverainement bon ne laisserait jamais un mal quelconque exister dans ses œuvres s'il n'était assez puissant et bon pour en tirer un bien plus grand encore.

« Ce n'est pas vous, dit Joseph à ses frères, qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu ; (...) le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l'a tourné en bien afin de (...) sauver la vie d'un peuple nombreux » (Gen 45.8 ; 50.20 ; cf. Caté. Egl. cathol. n° 312)

 

Cf Job, doublement béni à la fin

Voir la « gloire » qui nous attend

Romains 8, 18-21 : J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous. Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu : si elle fut assujettie à la vanité, -- non qu'elle l'eût voulu, mais à cause de celui qui l'y a soumise, - c'est avec l'espérance d'être elle aussi libérée de la servitude de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu.

 

La toile de fond n’est pas l’enfer et un Juge, mais le ciel et le Soleil de l’amour.

 

  1. è C’est dans le Christ et sa passion glorieuse que Dieu répond.

Il a vaincu le mal et la mort. Dans le Christ, c’est Dieu lui-même qui prend sur lui le mal et le péché, pour les anéantir en son amour.

NB. « Il fallait » Pourquoi : Pas nécessité de simple justice. Mais volonté de nous rendre toute notre dignité, et plus encore ! (enfant prodigue)

Souffrance de Dieu : « Qui me voit, voit le Père »

La nécessité : plonger dans l’humanité, et le mal pour l’absorber et le détruire…

« Il est descendu aux enfers » dans nos enfers ! Ça commence par sa compassion, et sa termine dans sa passion.

Il nous montre aussi jusqu’à quelle extrémité va son amour.

Et il donne le SENS de la souffrance : dépassement de soi vers la Vie éternelle et glorieuse.

 

  1.  Mais il dépend de nous de l’accepter. Il nous avons à mener à sa suite le même combat, afin de remporter en lui la même victoire, et d’être ainsi glorifiés et divinisés dans son amour. (Peut-on remporter victoire et gloire sans effort et sans combat ?)

Ce combat de l’amour n’est en rien laxisme, dolorisme, stoïcisme, ou fatalisme.

Or, nous faisons le procès de Dieu : « Où es-tu ? Que fais-tu ? » Et Lui de nous répondre : …

 

Dieu compte donc sur chacun de ses enfants pour accueillir son règne d’amour dans leur cœur, et le répandre dans le monde.

Longue et terrible bataille de l’amour contre la haine, le mal, la mort !

Qui dure depuis des siècles — la nuit des temps.

Mais en tout homme qui souffre et ouvre son cœur à l’amour, le Seigneur vient demeurer et sanctifier sa vie.

— Le chrétien doit d’abord vivre cela : accueillir Jésus et sa résurrection au cœur de ses épreuves. = les « douleurs de l’enfantement » = « travail » Rom 8,18

à Pardon + Rom 12

— Pour ensuite répandre cette libération (rédemption) dans le monde

Tout faire pour lutter contre le mal et la souffrance en ce monde, mais dans et par l’amour seulement. Ce qui implique de porter sa croix à la suite du Christ (Lc 9.23-24 etc.).

 

Les miracles nous encouragent dans ce combat spirituel ; ils nous montrent la VICTOIRE de Dieu sur le mal et la souffrance.

 

La souffrance : Signal d’alarme — Test-épreuve (croissance) — purification, dépouillement — nouvelle naissance — ouverture à autrui — appel au dévouement — découverte de l’essentiel…

Mais tout cela n’est possible que dans et par l’AMOUR

C’est la Croix : Pâques, passage !

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